"Pour mettre fin à toutes les guerres et apporter la paix dans le monde, chacun doit faire sa propre révolution. De profonds changements s’imposent non seulement dans la structure de la société, mais en nous-mêmes. Nous sommes le monde : le monde et nous ne faisons qu’un. Sans réelles convictions, une révolution économique est inutile, car l’économie contribue au développement du matérialisme, de la jalousie et de la haine. Nous ne pouvons pas être en paix si nous n’abandonnons pas nos positions, nos certitudes.
Dans cet ouvrage rassemblant des textes inédits en français, Krishnamurti rappelle les principes spirituels fondateurs de sa pensée : il faut libérer notre mental, engoncé par les conditionnements et les savoirs. Le chemin vers la libération intérieure passe par la prise de conscience de ce que l’on est. Accessible et non politisé, l’enseignement de Krishnamurti apparaît aujourd’hui comme une nouvelle manière de comprendre notre monde et de retrouver espoir."
Lien des Presses du Châtelet :
http://www.pressesduchatelet.com/li...
"Cet ouvrage regroupe une série de onze causeries qui eurent lieu à Madras (Aujourd’hui Chennai) en 1947, du 26 octobre au 28 décembre.
Contexte historique (rappel exprimé par un correspondant*)
Le moment historique est important, l’humanité sort juste de la deuxième guerre mondiale, et de nombreux bouleversements ébranlent alors le monde.
Quand la guerre éclate en 1939, Krishnamurti se trouve à Ojai sur la côte est des États unis, non loin d’Hollywood. Pendant toute la durée de la guerre, on interdit à Krishnamurti de donner des conférences et pendant cette période il ne pu voyager à l’étranger. Pour la première fois depuis que la Société Théosophique avait jeté son dévolu sur lui, il a pu séjourner plusieurs années au même endroit et cela dans un certain isolement. Il fit néanmoins la connaissance (entre autres) d’Aldous Huxley avec qui il devint ami.
Cette « retraite forcée » lui permit sans nul doute d’approfondir et d’enrichir son exploration des mécanismes de l’esprit.
Quand Krishnamurti arrive en Inde en octobre 1947, l’Inde est indépendante depuis deux mois (15 août 1947). L’indépendance s’est faite dans la douleur, avec la partition de l’Inde, la naissance du Pakistan, ses massacres et ses déplacement de foules énormes...Dans cette euphorie patriotique, il est certain que Krishnamurti devait être bien seul a dénoncer le nationalisme comme étant un véritable poison...
A ce moment l’expression de Krishnamurti explose littéralement, il s’est débarrassé des termes à tendances théosophiques, ou strictement orientaux. Son intellect c’est affiné grandement. Il s’exprime avec une profondeur et une aisance toute nouvelle ; son enseignement prend alors un véritable envol"
*Informations rapportées par Paul Pujol sur ack_france le 12 juin 2014