Cette méditation a son mouvement propre, étant sans direction, elle est sans cause. Et dans cette chambre, dans ce silence particulier qui règne quand les nuages bas effleurent presque le faîte des arbres, la méditation était un mouvement au sein duquel le cerveau se vidait, demeurait silencieux. C’était un mouvement englobant la totalité de l’esprit, dans le vide, hors du temps.
J. Krishnamurti
Carnets
3 novembre à Bombay & Rishi Valley (p.254)