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Ne me dites pas ce que vous êtes, mais ayez conscience de ce que vous êtes, quoi que vous soyez, si agréable ou déplaisant que cela soit.



Nous nous plaçons tous à tel ou tel niveau, et nous tombons constamment de ces hauteurs. C’est de ces chutes que nous avons honte. C’est l’amour-propre qui est la cause de notre honte, de notre chute. C’est l’amour-propre qu’il faut comprendre, et non la chute. Si vous ne vous mettiez pas sur un piédestal, comment pourriez-vous tomber ? Pourquoi vous êtes-vous mis sur un piédestal appelé amour-propre, dignité humaine, idéal, et ainsi de suite ? Si vous pouvez comprendre cela, alors il n’y aura plus de honte du passé ; toute honte aura disparu. Vous serez ce que vous êtes sans piédestal. S’il n’y a pas de piédestal, s’il n’y a pas cette hauteur d’où vous regardez plus bas ou plus haut que vous, alors vous êtes ce dont vous vous êtes toujours tenu à l’écart. C’est cet éloignement de ce qui est, cette fuite devant ce que vous êtes, qui engendre la conclusion, l’antagonisme, la honte et la haine. Ne me dites pas ce que vous êtes, mais ayez conscience de ce que vous êtes, quoi que vous soyez, si agréable ou déplaisant que cela soit : vivez avec cela sans le justifier, sans y résister. Vivez avec cela sans lui donner de nom, car donner un nom, c’est prononcer une condamnation, c’est opérer une identification. Vivez avec cela sans peur, car la peur empêche la communion, et sans communion vous ne pouvez pas vivre avec cela. Etre en communion, c’est aimer. Sans amour, vous ne pouvez pas effacer le passé ; avec l’amour, il n’y a pas de passé. Aimez, et le temps n’existe pas.

J. Krishnamurti
Commentaires sur la vie Tome 1, Chapitre 57
L’amour-propre



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